Ce jour là, la Grande Fabrique des Richesses de l’Humanité était née : Une invitation à remettre l’homme au cœur de tout projet 

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 Ce plaidoyer pour l’humanité est un message qui s’adresse à tous. Des citoyens que nous sommes, au monde politique en passant par les Dirigeants d’entreprise, de la finance, des médias. Il nous empresse de nous unir et d’élever notre conscience d’être afin de contribuer à remettre au centre des réflexions, mais aussi des comportements, individuels & collectifs l’HUMANISME comme valeur moteur : « Sois le changement que tu veux voir dans le monde » disait Gandhi. Plus que de changements, n’aurions-nous pas aujourd’hui plus besoin de guérison et de conscience plus que de raison ?

Quoi qu’il en soit, nos « dirigeants » actuels restent importants pour la part qui leur incombe, et jouent, autant que nous autres, un rôle majeur dans le devenir de notre planète et de nos sociétés. Pourtant, ils sont aujourd’hui souvent décriés, et eux aussi parfois, en difficulté d’exister. Leur rôle reste majeur pour le bon fonctionnement de nos sociétés. Leurs missions et responsabilités peuvent les amener à être de véritables « porteurs de sens » et des sources d’inspiration et de motivation pour nous tous, citoyens du Monde. Pour autant, force est de constater que nos dirigeants et chefs actuels ne remplissent plus leur rôle et se déconnectent de plus en plus des réalités d’un monde en perpétuel changement.

 Transmettre la connaissance

La diffusion actuelle de nouvelles connaissances, le développement d’un autre modèle de formation, d’enseignement et d’actions d’inspiration peuvent contribuer à ouvrir de nouvelles voies de développement personnel, spirituel et sociétal. Enrichies de nouveaux savoirs novateurs,  de nouvelles générations d’éclaireurs de conscience, créatifs et innovants soucieux de promouvoir une nouvelle manière de s’inscrire dans la vie émergent. Un nombre de plus en plus important de ces personnes a une parole et de nouvelles propositions d’évolution à apporter pour aborder le passage de l’ancien au nouveau monde. Ils apportent d’autres manières de voir et de pallier les dérives grandissantes et la perte de sens généralisée dans nos vies, individuellement et collectivement. Leurs contributions et actions donnent du sens à l’époque que nous traversons. Elles ne demandent qu’à être encouragées, développées et valorisées. Leurs témoignages et expériences nous montrent qu’une autre voie d’évolution pour notre terre et pour notre société est possible et qu’on ne peut plus se satisfaire de la fatalité. Ils témoignent d’une ouverture de conscience qui met en valeur l’intelligence humaine et émotionnelle, et les remettent au cœur de tout projet d’évolution.

Nourrir la pensée et parier sur l’intelligence humaine et émotionnelle 

Certains choisissent d’apporter une aide matérielle ou financière, par des actions solidaires, humanitaires – indispensables – destinées aux populations les plus défavorisées. Mais la demande est croissante et pressante aussi de nourrir l’esprit et donc la manière de « penser le monde » et de mobiliser « l’intelligence humaine et émotionnelle »  en autorisant l’expression d’une parole nouvelle, libre et déconditionnée, qui souvent va à contre courant des idées reçues sur la base desquelles le monde des « anciens » dirigeants s’appuient pour prendre leurs décisions et guider leurs actions.

 « Il semble être sonnée l’heure de dépoussiérer nos vieux schémas de pensée dominants »

La plupart du temps, ce n’est pas tant la réalité de la situation que l’on vit qui fait mal, mais bien la manière dont nous avons appris à la juger à travers nos propres schémas de pensée. Devant cela, nous sommes tous égaux. Les dogmes ont eu leur temps. Ils sont passés de mode. Vivre les évènements avec plus de conscience et plus de présence fait actuellement toute la différence.

Ainsi, au sein de notre propre manière de « penser notre monde intérieur » et de regarder notre « monde extérieur » se trouve aujourd’hui une possibilité réelle d’égalité. 

C’est en tout cas le message. Personne n’est exclu d’une possibilité d’élever sa conscience. Ce message important s’adresse aussi bien aux créateurs de richesses, aux responsables politiques, financiers et médiatiques qu’aux citoyens dans un monde en perpétuel mouvement. Tout le monde sur cette terre a la même valeur. La valeur de son humanité.

 La quête de la connaissance… Favoriser sa diffusion

 Du savoir « académique » à l’expérience de soi, le nouveau monde ouvre un chemin encore inexploré pour re-penser (et diriger) le monde autrement.

Par « humanisme » on entend « toute pensée qui met au premier plan de ses préoccupations le développement des qualités essentielles de l’être humain… ».

« Considérant que l’Homme est en possession de capacités intellectuelles potentiellement illimitées, les intellectuels de la Renaissance considéraient déjà la quête du savoir et la maîtrise des diverses disciplines comme nécessaires au bon usage de ces facultés. Ils prônaient la vulgarisation de tous les savoirs. ». Aujourd’hui la connaissance a transcendé le savoir. Elle correspond à un savoir enrichi par la sagesse tirée des enseignements de nos expériences de vie et par la reconnaissance des lois universelles au sein desquelles une véritable intelligence de la vie peut être puisée et réactivée.

Parce que le monde évolue, nous avons individuellement une responsabilité à évoluer également. Apporter, contribuer au monde tel que nous l’aimerions, modestement mais sincèrement, n’est pas impossible. Au contraire. Cette équation est celle qui nous posera en « acteur des solutions » et nous sortira du sentiment délétère de la condamnation à ne « rien pouvoir faire ». En mettant en lumière la nécessité absolue de désapprendre, et d’éveiller notre curiosité à de nouveaux apprentissages permettant d’opérer le passage entre l’ancien et le nouveau monde, entre les savoirs académiques et la richesse des connaissances liées à l’expérience, nous ouvrirons notre regard sur d’autres manières de nous organiser dans nos propres vies mais aussi de diriger nos sociétés.

Un renversement capital de certaines valeurs moteur s’est opéré ces dernières années, où le fait « d’ÊTRE » est devenu plus important que « FAIRE » ou « POSSÉDER » des choses. Ceci est un phénomène extrêmement nouveau sur l’échelle du temps de l’évolution de l’humanité. Il a fait émerger des personnes pour nous éclairer et nous guider dans l’éveil de cette conscience, sans pour autant créer de nouveaux dogmes. S’éveiller ne signifie pas « croire tout ce que l’autre dit ». Cela permet au contraire de développer notre discernement en  nous ouvrant à des champs de pensée encore inexplorés :

  • Pour expliquer le passage de l’ancien au nouveau monde,
  • Pour percevoir les nouvelles pistes de développement,
  • Pour substituer à la peur, au « mal-à-être » et à la morosité ambiante une possibilité de mieux-vivre ensemble,
  • Pour se rapprocher de notre destination : le bonheur d’ÊTRE sur cette terre, en connexion avec elle et non contre elle.

Pour cela, il nous faut se donner les moyens de rétablir l’équilibre entre la loi du donner et du recevoir. S’ouvrir à recevoir la « nouveauté » afin de revoir nos systèmes de penser le monde autant que la manière de le gouverner. Encourager la diffusion de nouveaux apprentissages, c’est considérer « utile » les efforts que nous pourrons, chacun à notre niveau, faire pour vivre une vie avec plus de conscience. De nouveaux regards, sortant du cadre établi de nos manières de penser et d’agir, individuellement et collectivement, en société nous offrent la possibilité d’amélioration notre vie et corrélativement, la qualité de vie sur notre planète pour participer, ensemble, à l’évolution positive de notre société.

Contexte et Philosophie d’Action

La Grande Fabrique se situe, dans ce contexte, dans la continuité et à l’interface de mouvements lancés par des philosophes de renom comme Patrick Viveret (France) avec la création du groupe de travail sur la question humaine (Dialogue en humanité) ; par des économistes comme Amartya Sen, Prix Nobel d’économie, préoccupé par l’éthique, le développement, la pauvreté ou encore au regard des efforts portés par l’ONU et d’autres organismes internationaux pour définir ce qu’ils nomment des indicateurs du développement humain (IDH) ou de développement du Bonheur (BNB). Le Bonheur National Brut BNB est un indice servant au gouvernement du Bhoutan à mesurer le bonheur et le bien-être de la population du pays. Enoncé en 1972 par le roi du Bhoutan Jigme Singye Wangchuck, l’année de son accession au trône à l’âge de 16 ans, il a été inscrit dans la constitution promulguée le 18 juillet 2008, et se veut une définition du niveau de vie en des termes plus globaux que le produit national brut.

Si l’on s’inscrit, ne serait-ce que « un peu » dans cette lignée de ces « humanistes éveillés », cela peut nous aider à rappeler à qui veut bien l’entendre combien la place de la ressource humaine (l’Homme) se situe au cœur des solutions et des enjeux d’évolution de nos sociétés. Jean-Loup Chrétien, 1er astronaute français et européen de l’Ouest à être allé dans l’espace en 1982, nous a parlé d’évolution planétaire en défendant l’idée selon laquelle : « Le combat actuel de l’évolution de l’homme planétaire ne relève plus d’un enjeu physique, mais se joue au niveau de l’intelligence humaine ». 

Le monde de demain sera un monde d’éveil des consciences et d’évolution de notre définition de la spiritualité sans quoi il risque de ne plus être en très grande forme si nous n’y accédons pas. La terre nous le signale déjà chaque jour. La crise de Covid ne nous fait que le rappeler.

Des changements de comportements dans le monde politique, économique, financier, médiatique sont indispensables… Mais nous devons nous aussi évoluer.

Pour cela il nous est possible de guérir de notre propre soumission, de nos dépendances, de nos peurs et de notre colère, qui ont abîmé le monde et nous ont aveuglé par l’attrait des possessions, de la comparaison et de la consommation.

Parler de l’ouverture de la conscience est le signe que de nouvelles manières de penser le monde ont émergé. Désirer  agir pour une meilleure qualité de nos vies, c’est accepter d’agir autrement.

Face à la croissance sans précédent des risques psycho-sociaux en entreprise, à la déconnexion entre le monde politique et les citoyens, à la médiatisation à outrance et à la perte généralisée du « sens » qui accompagnent la montée des réflexes de replis identitaires, face au développement de l’individualisme et des comportements égotiques, face au « diktat » de l’image et à une jeunesse élevée dans l’idéologie du « zapping », confrontée à la perte de certains repères, des voies de (re)connexion, de libération, d’éveil et d’évolution existent et peuvent permettre de vraies prises de conscience, et de vraies guérisons.

Nous restons face à une forme « d’urgence » pour guérir de certaines de nos croyances enfermantes, de certains de nos modèles de pensée et d’agir sclérosés qui ont un impact évident sur le résultat que nous obtenons actuellement dans nos vies, personnellement et collectivement.

A force d’idées reçues et de comportements inadaptés, le monde s’en va en guerre

En réhabilitant la puissance de la pensée et en réinterrogeant les manières dont ont été posés les postulats sur lesquels reposent aujourd’hui le destin de nos sociétés, de nouvelles voies nous sont ouvertes. Pourquoi continuer à les ignorer ?

 « Souvenez-vous que le bonheur dépend non pas de ce que vous possédez, mais uniquement de votre façon de penser ». Dale Carnegie

Aujourd’hui, nous nous nourrissons de biens matériels, et vivons bien souvent dans l’urgence du temps, croyant que ne pas avoir de temps, c’est avoir de l’importance ! Course folle de nos vies qui embarque nos corps, de plus en plus fréquemment, nos corps posent leurs limites (maladie, burn out, etc.), à défaut de s’être écoutés et de s’est senti considéré.

Hier individuel, ce phénomène s’est répandu et est devenu sans conteste l’un des freins majeurs au bon fonctionnement d’une société en mal d’exister. Infiltré dans le monde politique et économique, il frappe en plein cœur les entreprises, les organismes publics et leurs managers. « Mal-à-être » au travail et en société, crise des repères, perte du sens généralisé des actions et démotivation… Ces signaux manifestent le désarroi d’un nombre de plus en plus important de gens qui n’arrivent plus à faire face au rythme accéléré du changement.

 Des signaux ont été envoyés. Ils semblent clairs et nous risquons beaucoup à ne pas les écouter. Reconsidérer notre manière de nous penser-panser, oser se connaître vraiment, comprendre qu’ÊTRE, est plus important que PARAÎTRE ou POSSÉDER. Voici des pistes capitales à emprunter pour contribuer à une évolution positive de nos vies. Nous ne pourrons respecter la terre tant que nous ne nous respecterons pas. Nous ne pourrons aimer l’autre, tant que nous n’avons pas réappris à nous aimer en priorité. Voilà sur quoi repose le challenge du nouveau monde entrain de naître. Faut-il attendre que l’ancien soit réduit à l’état de cendres pour nous y mettre et accepter de nous engager dans des voies de guérison et de conscience. Le monde extérieur est simplement à l’image de notre monde intérieur. 

 Sortir de l’enfermement des idées toutes faites…

Les idées reçues sont si souvent des mécanismes de manipulation, de domination et de contrôle.

 1861 : Les conclusions de Paul Broca, médecin et anthropologue français sont les suivantes : « les femmes auraient un cerveau plus petit que les hommes, et donc, elles seraient moins intelligentes ; les ouvriers auraient un cerveau plus petit que les patrons et les noirs un cerveau plus petit que les blancs et donc etc.»

2011 : Catherine VIDAL – neurobiologiste et Directrice de Recherche à l’Institut Pasteur, promue chevalière de la Légion d’Honneur en 2009, démontre au travers des résultats de ses recherches diffusés lors de conférences que les conclusions de Paul Broca étaient fausses.

Pour autant, ces conclusions n’ont-elles pas alimenté, durant des siècles, les idées reçues ? Actuellement, de nombreuses recherches scientifiques montrent que, non seulement il n’existe aucun rapport entre l’intelligence et la taille du corps ou du cerveau, mais qu’en plus le cortex cérébral a une plasticité qui permet au cerveau de se façonner en fonction de l’histoire vécue et de l’éducation de chaque individu.

On mesure ici à quel point la construction sociale d’une « fausse » pensée, sous couvert de scientificité, peut se transformer rapidement en idée reçue et déterminer des périodes entières d’évolution de l’humanité. Cela donne un bref aperçu de la force de la pensée et des croyances dans la construction sociale de l’avenir d’une humanité. Cela donne également un bref aperçu de la capacité de manipulation que l’homme peut exercer sur l’homme. S’éveiller pourrait consister à se demande : A qui profite le mensonge ?

A l’heure où la pensée politique est en transition et où l’on entend de plus en plus parler de pauvreté de la pensée : pauvreté de la pensée pédagogique par exemple (cf. Profencampagne), démission de la scène publique de la pensée sociologique, philosophique, psychanalytique comme le constate Giampiero Martinotti dans Le Courrier International du 30 avril 2012, pourquoi ne pas essayer de repenser autrement ? Ou de panser autrement ?

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